mardi 1 juin 2010

Le tableau d'instrumentation d'Eugène



J 'entrais chez PUGNO, la librairie musicale du quai des Grands Augustins, dont le vendeur a quelque chose de Céline, très sympathique et très drôle, dixit Wladimir, afin d'acheter le tableau d'instrumentation d'Eugène Bozza, la bible des futurs chefs d'Orchestre.
Il s'agit d'un tableau qui mesure l'Ambitus, c'est-à-dire l'étendue, l'amplitude entre les graves et les aigus de chaque instrument.
"Tu l'apprends par coeur dit wladimir et tu le sais".
A la question : "A quoi cela sert? il me réponds: si un jour tu achètes une partoche et que tu vois qu'un instrument doit jouer une note qu' il ne peut atteindre, tu peux affirmer avec sûreté et élégance: "ce compositeur est un con". Mais cela n'arrive jamais. 
Merci, thank you, o brigado, j ai compris.
Je retrouve wlad rue de Fleurus, (ma feu copine Gertrude Stein y habitait au numéro 23 avec Alice Toklas) et nous discutons de Musique, oeuf course; de Boulez et ses pattes d'eph! (véridique), de son oreille exceptionnelle, de G.Ligetti, de J.Cage, et de H.Lachenmann. 

Retour sur Boulez, exigeant et adulé, qui ne porte pas de lunettes pour lire la musique alors qu'il en porte pour le reste...
Bon ça va, c'est comme dans le Roi Lear de Shakespeare quand Kent s'adresse ainsi à Oswald: "tu es Z dans l' alphabet et zéro en chiffre"!!
Rideau.

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